InvitéInvité | Sujet: SNCF: une transexuelle reçoit une amende dans un TGV Mer 20 Nov 2013 - 15:51 | |
| - Le Huffington Post a écrit:
- SOCIÉTÉ - "Tu es trans', tu peux avoir une amende dans le TGV pour cette raison." C'est avec ces quelques mots publiés sur Twitter qu'une internaute a lancé la polémique.
Ce mercredi 20 novembre, Journée internationale en souvenir des victimes de la transphobie, Marie Furic, la présidente d'AcronymeS, une jeune association de lutte contre les discriminations, a décidé de partager la mésaventure d'une amie trans' avec le reste du monde.
Le 31 mai 2013, dans un TGV reliant Lyon et Paris, une passagère a dû s'acquitter d'une amende de 227 euros. Le motif: "Sans billet - titre utilisé par un tiers". "Cette personne se présente avec un titre (un billet) et une CNI (carte nationale d'identité) valable mais cette dernière se présente physiquement vêtue en dame. Cette dame s'appelle M. XXX", détaille le contrôleur dans sur le reçu de l'amende. Un reçu que Marie Furic a également partagé sur Twitter.
Incapable de faire le lien entre le patronyme masculin du billet (nominatif), ce même nom sur la carte d'identité de la passagère et son apparence de "dame", le contrôleur a donc décidé de verbaliser la voyageuse. La passagère a porté réclamation et obtenu le remboursement de son billet trois semaines plus tard, explique Marie Furic contactée par Le HuffPost. "Elle a reçu des excuses verbales et en privé de la part de l'agent qui a réalisé la demande de remboursement", précise la présidente de l'association AcronymeS.
"Elle a été ouvertement humiliée en public dans le TGV mais ne voulant pas faire de vagues elle a payé l'amende sur place", confie-t-elle. Désire-t-elle porter plainte? "Non. Elle désire rester discrète". Malgré tout le tweet de @FuricMarie a été partagé près de 400 fois moins d'une heure après sa publication et vu par plusieurs milliers d'internautes. Depuis, de nombreux utilisateurs de Twitter ont interpellé la SNCF sur le réseau social, criant à la transphobie et à la discrimination.
Contactée par Le HuffPost, la SNCF confirme être au courant de l'histoire, mais ne souhaite pas pour l'heure répondre à nos questions. Depuis cet incident, la passagère a obtenu son changement de prénom auprès d'un tribunal de grande instance. Source : 22/11/2013, Le Huffington Post |
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